Le Husky Sibérien est originaire de Sibérie Orientale ou les Chukchis l’élevèrent, car il correspondait au mieux à leurs besoins. Ils recherchaient des chiens rapides, dociles, pacifiques, et surtout, qui devaient éprouver un véritable plaisir à tirer un traîneau. Les chiens ne possédant pas ces caractéristiques étaient supprimés. Les chiens sélectionnés étaient élevés avec beaucoup d’attention et grand soin.
Les Chukchis finirent par obtenir, grâce à la sélection, des chiens de taille moyenne, au sous-poil fourni, rapides et robustes : le Husky Sibérien.
Au 15ème siècle, l’armée russe décida d’envahir les territoires sibériens. Les Chukchis s’enfuirent toujours plus au Nord sur leurs traîneaux tirés par leurs huskies sibériens. Ils réussirent à fuir l’armée. Grâce à leurs chiens, malgré de nombreuses pertes, ils ne s’avouèrent jamais vaincus. Cette histoire dura près de 200 ans.
C’est alors qu’en 1837, le territoire des Chukchis obtint l’indépendance de tout tribut dû à l’Etat. C’est au temps de la ruée vers l’Or que les huskies furent découverts par les Américains. Les chercheurs d’Or apprirent tout de suite par les indigènes à se déplacer sur des traîneaux tirés par des chiens. Ils se croyaient trop malins pour utiliser ces petits chiens au museau pointu et aux oreilles dressés, dont l’apparence laissait croire qu’ils n’auraient jamais assez de force et de rapidité. Ils choisirent donc des chiens plus gros. L’Or ne pouvant être prospecté que durant quelques mois de l’année, les chercheurs se créèrent des divertissements. C’est là que commencèrent les courses de traîneau, mais sans chiens nordiques, notamment « All Alaska Sweepstakes ».
L’année suivante, un attelage de husky sibérien était sur la ligne de départ de la course à la risée de tous. Il s’agissait de William Goosak, qui avait acheté 9 chiens aux Chukchis. Tout le monde savait que Scooty Allan serait le vainqueur. Ce musher avait auparavant devancé de nombreux concurrents. Sa meute arriva première, mais suivit de très près par l’attelage des « rats sibériens » (surnom des huskies) , qui arriva 3ème.Les chiens de Goosak étaient encore en pleine forme et ne pensaient qu’à une chose : repartir.
Le public fut réellement impressionné.
Maule Ramsay acheta alors 70 chiens aux Chukchis et commença à les entraîner pour la course de l’année suivante. Ses trois attelages se classèrent 1er, 2ème et 4ème. Après ce jour, plus personne ne ria des chiens du Nord.
En 1925 a eu lieu une grosse épidémie de Diphtérie. Leonard Seppala et son attelage de huskies sibériens réussirent à arriver à temps pour apporter le sérum contre la Diphtérie. Les chiens furent considérés comme des héros. Grâce à eux, un grand nombre de vie fut sauvé. Un monument a été dédié au chien de tête de l’attelage : Togo, malgré que le nom de Balto apparaisse sur la statue (il s’agit d’une erreur). En mémoire de cet événement se produit chaque année une des plus grandes courses au monde : l’Iditarod.
En 1930, l’American Kennel Club reconnaît officiellement la race de Siberian Husky.
En 1970, les siberian huskies furent importés
En 1972, cette race arrive en France. En huit années seulement, sa population grimpe à 25000 individus. Prisé pour sa beauté sauvage, son look de loup, le husky est victime d’un très grand nombre d’abandons. Il fut acheté par des personnes ignorant tout de ses besoins et de son caractère. L’élevage intensif s’étant développé pour répondre à la forte demande, il a bien sûr nui à la qualité tant physique que psychique des huskies.
En 1973, eut lieu les premières inscriptions au LOF.